Une jeune femme crèche à l'hôtel des courants d'air. À entrevoir son visage, la directrice d'un nouveau grand magasin lui fait une proposition. Celle-ci lui assure qu'elle peut l'aider dans son objectif de faire concurrence aux autres grands magasins de la capitale. La mendigote ne se laisse pas convaincre. La directrice lui laisse une carte d'achat du magasin et l’invite à venir y faire ses emplettes. Quel est le projet de cette femme d’affaires ? La jeune misérable va-t-elle se laisser tenter ? Lou-Ann, sale à faire peur, se rend jusqu’à ce nouveau temple de la consommation. La laissera-t-on seulement entrer ? Elle passe la porte, puis muni de sa carte d’achat, demande à la vendeuse du stand une paire de chaussures pour remplacer les siennes. C’est le moment où Lou-Ann fait connaissance d’Elody. Celle-ci la retrouve dans la rue quelques jours après, et l’invite à prendre un café. Ce lien noué va donner confiance à Lou-Ann qui va alors lui demander de l’aide. Lou-Ann rencontre Emma Manourie-Lacoure, la directrice, et découvre le projet que celle-ci a en tête. Emma lui propose de venir loger dans l’appartement qui fait office de vitrine, mais qui manque de vie. L’habiter, à temps complet, est pour Emma une stratégie marketing qui doit être payante. Lou-Ann accepte et devient l’ambassadrice de La Grande Enseigne, représentante de la marque. Elody devient dame de compagnie de l’ambassadrice, complice des animations théâtrales organisées chaque jour pour faire vivre cette vitrine.

À propos de l'auteur

Marty, Patrick

J’ai passé ma prime enfance dans la même ville où Jean Valjean récupéra Cosette il y a de cela deux siècles. A 9 ans, je ne savais toujours pas ce qu’était un C.O.D. et mon niveau d’orthographe frôlait le zéro absolu. Mon univers était la BD et un jour mon frère me dit que lire les phylactères avait un intérêt. Devenir auteur de BD, telle fut ma quête durant mon adolescence. Je devins cuisinier, puis informaticien.Lorsque je me fatigue d’écrire des histoires pour des processeurs, je change de lecteurs et couche sur le papier un roman. Caroline Marson (Albin Michel) apprécia beaucoup mon style à trois reprises, mais n’édita point.J’aime passer trois mois avec mes personnages à leur faire vivre ce que mon inspiration me dicte. Le premier jet fini, les relectures se succèdent avec plaisir. Le mot, la phrase, le paragraphe sont des matières agréables à travailler. Savoureux moments de liberté. Et la BD ? La photo de rue a remplacé le dessin.