Alain Bernard Marchand, fasciné par les nombreux autoportraits du célèbre peintre néerlandais, qui faisait fréquemment de son visage un objet d’étude, nous offre un recueil tour à tour contemplatif et philosophique, non dénué d’humour, à la façon de Rembrandt qui lui-même ne se prenait pas toujours au sérieux. Le livre présente un dialogue dans le temps, à près de quatre siècles d’écart. Un recueil qui dévoile devant nos yeux tout l’imaginaire d’une époque qui s’ouvre au monde et aux matières rares que ramène la flotte hollandaise au port d’Amsterdam par la force du vent, pour transformer l’atelier du peintre en un véritable cabinet de curiosités.