Un matin de l'été 1945, deux gardes révolutionnaires frappent à la porte d'une maison de Carlsbad, petite ville des Sudètes, en Tchécoslovaquie. C'est là que vit Mathilde avec sa mère, Rosa, et son fils, Hans. On les mène à la pointe du fusil vers la gare, où des milliers de leurs compatriotes germanophones s'entassent dans des trains bondés. La plupart sont des femmes, et celles qui survivront au voyage devront tenter de se reconstruire dans une Allemagne en ruines où elles ne sont pas les bienvenues.

Roman bouleversant et d'une grande finesse, Le silence des cerfs révèle la force des femmes dans les tumultes de l'histoire.